mardi 17 décembre
Ca ne va pas fort en ce moment, la semaine dernière j'étais à 44kg (même 2 jours à 43,500 kg: jubilatoire de passer sous la barre des 44) Bonjour à toutes
mais 2 jours de crise à me goinfrer de tout ce qui est le plus gras et calorique possible ont fait des dégats (suis montée à 45,500 kg...), culpabilité, peur de recommencer, peur de grossir encore plus, donc déprime
Je fais des efforts depuis dimanche : pas de crise (ni lundi ni aujourd'hui je l'espère).
Pour me protéger, je dors beaucoup, dans la journée aussi (facile comme je travaille pas), et si possible dans le froid pour bruler plus de calories...
Ma seule hantise : que ma mère passe me voir et m'engueule, et moi je veux la paix.
J'ai gardé le ticket de 2010, quand suis allée me peser à la pharmacie, le bon temps >>40,900 kg !
J'ai vécu tant d'années autour de 42 kg (pourtant je bossais qd même) que je suis nostalgique de cette époque.
Le seul HIC dans mon comportement Ana ; me relever la nuit pour manger (même de la salade me culpabilise) et aussi manger tous les jours des bonbons ou des morceaux de sucre.
Mon truc perso ; manger que des légumes : salade, tomates, avec des champignons ou haricots verts, choux-fleur etc... et seulement un repas par jour le soir, sinon je culpabilise trop de manger dans la journée et ça peut déclencher une crise
Jeudi 19 décembre :
Bon j'étais vraiment mal en point hier soir à 22h, tétanisée et fatiguée, suis rentrée chez moi comme si j'avais des kilomètres à parcourrir ,les paupières déjà lourdes... j'avais juste bu 1 bière
peut-être un peu trop vite, peut-être pas... avec des bouffées de chaleurs pas suppotables.
En fait , je me leurre pas : je me suis pesée ce matin et j'ai reperdu du poids ( 43,400 kg)
donc c'est un peu normal... et en même temps c'est ce que je cherche.
Encore cauchemardé toute la nuit, je sauvais des gens qui se noyaient, des gens malades et contagieux, les sortant de la vase, dégoutants, sales et en détresse
ensuite je me souviens avoir été poursuivie, et cet homme qui voulait me violer et moi je me laissais faire, avec un profond désir, c'est ce sentiment de culpabilité qui m'a réveillée, et j'ai attendu de sortir de ce rêve, de revenir à la réalité : non, tout allait bien, seule dans mon lit alors je suis restée allongée et j'ai allumé une cigarette sans me lever, sans ouvrir le frigo.,sans pulsions alimentaires,
non je pensais à Jodie Foster dans le film « a vif », celui où elle perd son compagnon qd ils se sont fait attaqués, elle devient une étrangère, qqun qui a peur de tout, de la rue des gens, de sortir de son appartement, alors elle reste enfermé à fumer, à se balancer sur une chaise, se réfugier dans son grand lit avec ses souvenirs...
« Il y a pleins de façons de mourir, c'est facile.Ce qui est difficile c'est de vivre »
Dimanche 29 décembre
Depuis le week end du 21, 22 décembre, pas de crises malgré que je ne sois pas sortie du lit, j'ai donc pu ENFIN me laver,
m'habiller avec une mini jupe, et préparer le réveillon
stressée mais bien passé mardi soir,
Beaucoup dormi pour récupérer mercredi et puis jeudi encore Thierry qui passe, m'oblige à sortir, faire des courses, on a mangé chez lui et j'ai eu la mauvaise idée de rester dormir chez lui : donc me suis relevée la nuit bouffer dans son frigo
grosse crise,
le pire rebelotte vendredi soir:tout y passait> saucisses, steack hachés, boudins blancs, pâtes, raviolis, fromages, beurre
et pour finir à chaque fois, morceaux de sucre par 10, 15 etc...
Samedi à 10 heures, je descends, et recommence, je retourne me coucher,mange le soir une salade d'endives, maisquand arrive l'heure de dormir, 23 heures, il veut écouter sa radio de merde
alors je redescends et finis de vider le congélateur :
4 paupiettes de veau , 4 merguez, 1 plat pour 2 personnes de pâtes et saucisses, des calamars, des escaloppes, 2 boîtes de pâté de foie, de la chair à saucisse, tout ça ingurgité soit à peine décongelé, soit bouillant, frit dans beaucoup de beurre
fini aussi le bresse bleu, le camembert (fromages qui me dégoutent en plus), fini les fromages à tartiner...
2heures impossible de dormir alors à 4heures je me lève et rentre chez moi me protéger de tte cette merde, dans laquelle je me suis engluée depuis 3 jours
L' horreur, le pire des cauchemars : retomber la tête la première dans ce monstre boulimique, finir dans les chiottes, me trainer comme une loque en manque, sale, de la bouffe coincée entre les dents
Je ne peux même pas compter dormir plusieurs jours d'affilé pour oublier : demain après midi ,aller au Tribunal de Macon
et toud ces kilos que j'ai dû prendre> à chaque fois c'est le même cirque et j'en viens tjs à regretter les jours d'avant
NE PLUS DORMIR hors de chez moi, et ne plus dormir avec qqun non plus, cet autre qui me brûle les jambes par sa chaleur
NON PLUS JAMAIS